journal de bord

octobre

13/10/25 :

Aujourd’hui j’étais toute la journée au bureau. 

J’ai avancé sur les fiches acoustique et le poster. 


À 8h avec l’équipe présente on a fait le traditionnel Café du lundi, très rapidement car Marie-Lou l’avait fait pour tout le mois la semaine passée. 


À 9h, Laurie, Camille et moi avons eu une petite réunion avec Manola pour préparer la journée de sensibilisation de demain qui se passera sur le ferry.

Nous serons en complète autonomie car Manola doit participer à une conférence sur Papeete. On a discuté du déroulement de la journée, des affaires à prendre et de l’organisation globale. 


À 13h j’ai eu une réunion avec Charles pour discuter des fiches acoustique et du poster, et travailler notamment sur le contenu : quoi garder, quoi supprimer, quoi simplifier ?

Il en est ressorti un gros travail de réécriture et de simplification pour lui, mais on a convenu qu’en attendant cette remise à niveau des informations scientifiques, j’essaierai de travailler sur la simplification de quelques informations. Suite à ça, j’ai consacré le reste de l’après-midi au retravail du poster pour tenter de le simplifier. 



14/10/25 :

Aujourd’hui j’ai passé la journée sur le ferry Aremiti 5, l’un des ferries qui assure la liaison Tahiti-Moorea en 30 minutes. 

Avec Laurie et Camille nous avons tenu un stand Oceania dans le bateau le temps de 3 allers-retours.

Le but : sensibiliser les passagers aux actions de l’association, avec un focus particulier sur le projet anti-collision et le métier d’Observateur Mammifères Marins (OMM). 


En effet, Aremiti est partenaire d'Oceania, qui assure 1 poste d’OMM à bord lors des traversées.

L’association en comptabilise 5 cette saison : Toanui, Tamahana, Yasmina, Maeva et Tui. 

Aujourd’hui c’est Toanui qui veillait à l'anti-collision sur le ferry Aremiti 5. On a pu le rencontrer et faire le 1er départ avec lui dans la cabine du capitaine. Il nous a expliqué son travail et son fonctionnement :


1 – Lorsqu’il voit une baleine, il avertit le capitaine et déclenche un code.

– rouge si la baleine est à moins de 100m du navire,

– orange si elle est entre 100 et 200m,

– vert si elle est entre 200 et 3000m. 

Un code rouge ou orange engendrera une manœuvre d’évitement, tandis qu’un code vert engendrera une manœuvre d’anticipation. 

Le capitaine réduit alors sa vitesse et change de cap.

Il est important que l’OMM soit à l’intérieur de la cabine du capitaine pour pouvoir l’avertir rapidement une fois l’observation faite. 


2 – L’OMM sort ensuite son dictaphone et doit citer les conditions et le contexte d’observation.

Pour l'aider à ne rien oublier, l'OMM possède une fiche.

Il doit par exemple indiquer :

– conditions météorologiques,

– nombre de bateaux autour de la zone,

– couleur du code et distance de la baleine,

– comportement de la baleine, …


!! utiliser un outil oral plutôt qu'écrit

permet de garder les yeux sur l'eau

et de continuer à veiller sur l'anti-collision !!


3 – Il rentre enfin toutes ces données dans un fichier Excel.

Une fois sa journée d’observation à bord du ferry terminée, l'OMM prend le temps de retranscrire toutes ses observations de baleine de la journée, enregistrées grâce à son dictaphone. Le fichier Excel est partagé à Manola (responsable du programme anti-collision) qui regroupe les données de l'ensemble des OMM et permet aisni de chiffrer les manoeuvres et les observations.



Après avoir visité la cabine du capitaine et avoir rencontré Toanui, nous sommes redescendues au niveau du ponton passager et avons installé le stand à un passage clé : non loin du snack et des portes pour sortir du ferry. 

Pour la journée nous avons emporté les mêmes choses que lors de nos après-midis de sensibilisation dans les hôtels ou au belvédère : une boutique, qui sert à financer les projets de l’association (tee-shirts, casquette, stickers, …) ; et des éléments scientifiques et de vulgarisation pour expliquer les actions d’Oceania plus facilement (échantillons de squame, fiches explicatives, brochure de l’association…)


La journée sur le bateau a été très difficile à cause des conditions météo compliquées. Le ferry bougeait beaucoup et il n’était agréable ni pour nous ni pour les passagers de se lever et de discuter pendant la traversée. Les seuls moments de sensibilisation et d’échanges ont donc été lors des embarquements et débarquements. Nous avons même dû couper court à la journée car on commençait toutes à être malades. On est donc rentrées sur Moorea plus tôt que prévu, et sommes retournées à l’association pour finir l’après-midi et reprendre nos esprits. 



15/10/25 :

Aujourd’hui, mercredi, je suis restée à l’asso toute la journée. 

Normalement, qui dit mercredi dit après-midi de sensibilisation à l’hôtel avec Reitina et Laurie mais, à cause de la pluie et du vent, le Manava a préféré annuler notre intervention dans ses locaux.

J’ai donc passé la journée entière au bureau. 


J’en ai profité pour essayer d'avancer sur le poster acoustique, mais c’est Charles qui doit d’abord travailler sur le contenu pour que je puisse continuer le graphisme par la suite. 

J’ai essayé de réaliser des pictogrammes de sons à partir des spectrogrammes mis à disposition sur le drive commun de l’asso. Ce sont des pictogrammes qu’on utilisera pour le poster et les fiches acoustique et qui permettront de caractériser visuellement les sons qu’émettent les différentes espèces de cétacés en Polynésie Française.


Reitina m’a aussi partagé son travail actuel avec Laurie : elles réalisent depuis quelques semaines des jeux pour les enfants. Elles conçoivent un jeu de la baleine (calqué sur le modèle du jeu de l’oie) et un jeu d’inspiration Dobble.

Comme je suis issue du design graphique et didactique et que j’ai déjà quelques notions de conception et création de jeu grâce à mes études précédentes en DNMADe, Reitina m’a proposé de participer à l’élaboration de ces jeux avec elles (pour vérifier notamment la mécanique). J’ai donc jeté un œil cet après-midi à leur travail déjà bien entamé ! 


Ces jeux permettront de parler des actions de l’association Oceania mais aussi d’en apprendre plus sur les cétacés de Polynésie Française.

Par exemple, le “jeu de l’oie” retrace les étapes de la migration d’une baleine à bosse, de l’Antarctique jusqu'en Polynésie. Le but est d’aborder les défis et obstacles réels qu’elles rencontrent sur leur chemin, mais aussi les solutions proposées par l’association pour les protéger. 



16/10/25 :

Aujourd’hui c’était une journée complète dans les locaux de l’association. 

J'ai travaillé sur le jeu Dobble développé par Laurie et Reitina :

j’ai essayé d’améliorer leurs mises en page des cartes, et j’ai tenté de concevoir le livret des règles du jeu.

J’ai testé différents formats (carnet et leporello) pour que le livret soit adapté à la boîte de jeu, que j’ai commencé à designer à la fin de la journée. 

J’ai aussi passé du temps sur le poster acoustique. Charles doit toujours regarder le contenu mais j’ai essayé d’ajouter une légende et de tester des choses concernant la superposition de certaines zones sur le poster.



17/10/25 :

Ce matin j’ai travaillé à l’association : j’ai continué les essais de mise en forme du poster acoustique


Cet après-midi je me suis rendue avec Laurie, Reitina, Camille et Manola au Belvédère de Toatea pour l’hebdomadaire observation terrestre des baleines.

On a été chanceuses parce qu’on a pu en apercevoir plusieurs, sur tout l’après-midi. Les passants étaient ravis de pouvoir les observer grâce aux jumelles, et très curieux d’en apprendre plus sur ces animaux et sur notre association.

J’ai discuté en anglais avec des touristes : je leur ai expliqué comment repérer une baleine à bosse, leur ai montré l’endroit où on en avait aperçu quelques minutes avant, puis ils m’ont posé des questions sur les ferries et les risques de collision.

C’est intéressant parce que ça me force à développer sur des sujets,  ce qui fait que je commence à les connaître correctement ! Et parler en anglais me fait travailler la langue et surtout me fait apprendre de nouveaux mots, spécifiques et en lien aux baleines et à la mer. 



♥  samedi 18/10/25

Ce matin avec Camille, j’ai réalisé une sortie en mer pour observer et nager avec les baleines

On a eu beaucoup de chance parce qu’on s’est mises à l’eau avec un mâle chanteur – ce qui est assez rare. On l’entendait vraiment bien dans l’eau, il a chanté non stop pendant 15 minutes ! 

En remontant sur le bateau on a pu observer plusieurs baleines : on a vu des souffles, des caudales, mais aussi des sauts grandioses. D’habitude une baleine fait 2 / 3 sauts au maximum puis s’arrête, mais aujourd’hui elle en a fait une dizaine, c’était vraiment impressionnant !! 

quelques infos sur les baleines, c’est par ici ! 



semaine 3

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